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Description
Фильм «Ичкери Кенти» французского кинорежисера Флорена Марси наиболее точно показывает положение, в котором оказался чеченский народ в противостоянии с российской агрессией его страны. Фильм производит совершенно другое впечатление на зрителя: заставляет думать и размышлять самостоятельно. Каждый зритель обнаруживает другую Чечению – в руинах, в крови и в страхе под бомбами. Мы видим другой народ – не теряющий чувство собственного достоинства, человечности и гостеприимства. После просмотра фиьма вы можете написать свое мнение…
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« Itchkéri Kenti » (Les fils de l’itchkérie), un film de Florent Marcie
Par ©
SORTIE EN SALLES LE 7 FÉVRIER 2007
2h25 - couleur - stéréo - 2006
Tourné clandestinement en Tchétchénie pendant la première guerre, monté dix ans plus tard pour témoigner d’une histoire oubliée, Itchkéri Kentiest, aux yeux des Tchétchènes, un film-symbole.
“«Itchkérie», tel est le nom de la Tchétchénie avant la colonisation du Caucase par les Tsars, à la fin du XVIIIe siècle. C’est aussi, de nos jours, l’appellation de la Tchétchénie par les indépendantistes. « Kent », en langue tchétchène, désigne le jeune homme valeureux, prêt de tout temps à se sacrifier pour la liberté de son pays. Itchkéri Kenti : Les Fils de l’Itchkérie.“
En décidant de se consacrer à ses images tournées dix ans auparavant, le réalisateur pouvait difficilement imaginer pour ce travail un réel avenir cinématographique : qui s’intéresserait à un documentaire filmé en 1996, en vidéo Hi8, dans un petit pays lointain ? Itchkéri Kentiserait réalisé sans autre soutien que le temps à lui offrir et sans autre ambition que d’exister.
La trajectoire du film a pourtant très rapidement débordé les attentes. Au début du montage, une rencontre fortuite avec un jeune entrepreneur russe, en séjour à Paris, fut l’occasion d’un premier signe. Désireux de voir quelques images du film en préparation, le jeune voyageur resta incrédule devant la séquence présentée : plusieurs centaines de villageois tchétchènes dans les ruines de Grozny participaient à une manifestation indépendantiste ! Bouleversé, il confia que de telles images n’existaient pas en Russie et qu’il faudrait les diffuser à Moscou une fois le film terminé.
Puis, un groupe de réflexion angevin, rassemblant médecins, psychanalystes, psychiatres, travailleurs sociaux et professeurs d’université, manifesta son intérêt pour ce documentaire en devenir. Comme d’autres villes en France et en Europe, Angers accueille une trentaine de familles tchétchènes en exil. Un film datant d’une décennie aiderait sans doute à éclairer plus en profondeur leurs origines et à nourrir une réflexion commune. Cette attente coïncidait avec le désir du réalisateur de donner à son film une utilité « concrète », d’en faire un film ancré dans le réel : contribuer à rendre aux Tchétchènes déracinés un fragment de leur histoire, servir de passerelle entre les pays d’accueil et les réfugiés politiques, enrichir mutuellement les expériences.
Deux projections organisées en cours de montage avec ce groupe de réflexion insufflèrent un nouvel élan, persuadant de la nécessité de montrer Itchkéri Kenti à un plus large public. La portée du film dépassait de toute évidence la Tchétchénie, même si le pari restait incertain : la durée totale du documentaire avoisinait les deux heures trente.
La première projection publique se déroula au cinéma « Les 400 coups », à Angers, en décembre 2005 (dans sa version quasi définitive). Un double sous-titrage français/russe devait permettre au public français, tchétchène et russophone de comprendre le film ensemble. Sans autre publicité que le bouche-à-oreille, cette soirée surprit organisateurs et spectateurs par son affluence : plusieurs dizaines de personnes ne purent trouver place dans la grande salle. L’intensité des réactions, tant du public tchétchène que français, incita aussitôt à reprogrammer une projection un mois plus tard, mais aussi à rechercher un distributeur pour diffuser plus largement le film au cinéma.
En attendant, Itchkéri Kenti, qui recevait désormais de nombreuses demandes, était En attendant, Itchkéri Kenti, qui recevait désormais de nombreuses demandes, était présenté lors de quelques séances spéciales à Vilnius, Varsovie, Nantes (à l’initiative d’Amnesty International), en Algérie ou encore à Bruxelles, dans l’enceinte du Parlement Européen.
Réalisateur : Florent Marcie.
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« Itchkéri Kenti » (Les fils de l’itchkérie), un film de Florent Marcie
Par ©
SORTIE EN SALLES LE 7 FÉVRIER 2007
2h25 - couleur - stéréo - 2006
Tourné clandestinement en Tchétchénie pendant la première guerre, monté dix ans plus tard pour témoigner d’une histoire oubliée, Itchkéri Kentiest, aux yeux des Tchétchènes, un film-symbole.
“«Itchkérie», tel est le nom de la Tchétchénie avant la colonisation du Caucase par les Tsars, à la fin du XVIIIe siècle. C’est aussi, de nos jours, l’appellation de la Tchétchénie par les indépendantistes. « Kent », en langue tchétchène, désigne le jeune homme valeureux, prêt de tout temps à se sacrifier pour la liberté de son pays. Itchkéri Kenti : Les Fils de l’Itchkérie.“
En décidant de se consacrer à ses images tournées dix ans auparavant, le réalisateur pouvait difficilement imaginer pour ce travail un réel avenir cinématographique : qui s’intéresserait à un documentaire filmé en 1996, en vidéo Hi8, dans un petit pays lointain ? Itchkéri Kentiserait réalisé sans autre soutien que le temps à lui offrir et sans autre ambition que d’exister.
La trajectoire du film a pourtant très rapidement débordé les attentes. Au début du montage, une rencontre fortuite avec un jeune entrepreneur russe, en séjour à Paris, fut l’occasion d’un premier signe. Désireux de voir quelques images du film en préparation, le jeune voyageur resta incrédule devant la séquence présentée : plusieurs centaines de villageois tchétchènes dans les ruines de Grozny participaient à une manifestation indépendantiste ! Bouleversé, il confia que de telles images n’existaient pas en Russie et qu’il faudrait les diffuser à Moscou une fois le film terminé.
Puis, un groupe de réflexion angevin, rassemblant médecins, psychanalystes, psychiatres, travailleurs sociaux et professeurs d’université, manifesta son intérêt pour ce documentaire en devenir. Comme d’autres villes en France et en Europe, Angers accueille une trentaine de familles tchétchènes en exil. Un film datant d’une décennie aiderait sans doute à éclairer plus en profondeur leurs origines et à nourrir une réflexion commune. Cette attente coïncidait avec le désir du réalisateur de donner à son film une utilité « concrète », d’en faire un film ancré dans le réel : contribuer à rendre aux Tchétchènes déracinés un fragment de leur histoire, servir de passerelle entre les pays d’accueil et les réfugiés politiques, enrichir mutuellement les expériences.
Deux projections organisées en cours de montage avec ce groupe de réflexion insufflèrent un nouvel élan, persuadant de la nécessité de montrer Itchkéri Kenti à un plus large public. La portée du film dépassait de toute évidence la Tchétchénie, même si le pari restait incertain : la durée totale du documentaire avoisinait les deux heures trente.
La première projection publique se déroula au cinéma « Les 400 coups », à Angers, en décembre 2005 (dans sa version quasi définitive). Un double sous-titrage français/russe devait permettre au public français, tchétchène et russophone de comprendre le film ensemble. Sans autre publicité que le bouche-à-oreille, cette soirée surprit organisateurs et spectateurs par son affluence : plusieurs dizaines de personnes ne purent trouver place dans la grande salle. L’intensité des réactions, tant du public tchétchène que français, incita aussitôt à reprogrammer une projection un mois plus tard, mais aussi à rechercher un distributeur pour diffuser plus largement le film au cinéma.
En attendant, Itchkéri Kenti, qui recevait désormais de nombreuses demandes, était En attendant, Itchkéri Kenti, qui recevait désormais de nombreuses demandes, était présenté lors de quelques séances spéciales à Vilnius, Varsovie, Nantes (à l’initiative d’Amnesty International), en Algérie ou encore à Bruxelles, dans l’enceinte du Parlement Européen.
Réalisateur : Florent Marcie.
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А где можно этот фильм посмотреть? Может кто нибудь ссылку скинуть?)